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Anticipation sera au Salon du Livre de Paris 2020

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En 2019 puis en 2018, nous avons eu le plaisir de vous rencontrer aux Utopiales, le festival international de science-fiction de Nantes. Puis, début 2020, vous avez été nombreux et nombreuses à venir à notre événement dédié à des « contes de l’odyssée spatiale », à Rennes. Nous voulons multiplier ces rencontres avec vous partout en France, à différentes occasions. Nous sommes donc particulièrement heureux de vous annoncer notre présence au Salon du Livre de Paris, sur l’invitation de Books on Demand, pour une séance de dédicace.

La rencontre aura lieu le dimanche 22 mars 2020, de 16h à 18h, sur le stand P33 tenu par Books on Demand. Des exemplaires du numéro 1 et du numéro 2 seront disponibles. Nous mettrons à jour ce post si nous participons à d’autres événements sur place.

Le salon du Livre de Paris se tient comme chaque année à Paris Porte de Versailles Pavillon 1, Boulevard Victor, dans le 15e arrondissement. L’événement a lieu du vendredi 20 au 23 mars. L’entrée se fait par billetterie, il vaut mieux donc s’y prendre à l’avance et réserver les billets à l’avance. Cette année, l’Inde est à l’honneur.

Si vous souhaitez nous rencontrer à cette occasion mais en dehors du créneau de la séance de dédicace, par exemple pour une interview, n’hésitez pas à nous contacter quelques temps en amont.

Illustration de couverture : Livre Paris 2019

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Anticipation N°3 : voici les entretiens au sommaire

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Que peuvent nous dire les nouveaux mondes qui émergent après la fin du monde ? Cette question remet d’emblée en question la notion même de fin, portant le focus sur l’« après ». Que pouvons-nous trouver en regardant au-delà du chaos apparent de la fiction post-apocalyptique, pour y chercher les formes de renouveau et d’espoir qu’elle dépeint, les messages qu’elle adresse à notre présent ? Nous avons pris ces œuvres comme un laboratoire de pensée, tout en allant chercher aussi des clés dans la science et l’histoire. Comment l’humanité perçoit-elle son avenir et son champ des possibles ?

Voici le sommaire de ce numéro 3, avec les grands entretiens qui structureront cette nouvelle enquête dans les futurs possibles.


Partie 1 : « dépasser la fin du monde »

Les récits post-apocalyptiques ne sont pas tant des récits de la fin ni de l’apocalypse, que des récits de l’après. Des récits d’un nouveau monde naissant. Comment se distinguent-ils d’une approche purement apocalyptique ? Introduction avec Elisabeth Vonarburg, écrivaine.

LES ENTRETIENS :

  • Yannick Rumpala

Chercheur spécialisé du thème “science-fiction et politique”. Quel est l’imaginaire véhiculé par les récits post-apocalyptiques ?

  • Natacha Vas-Deyres

Chercheuse spécialiste de la science-fiction française. Quelles sont les particularités du post-apo français ? Et si ces récits étaient finalement proches du genre utopique ?

  • Ketty Steward

Romancière et poétesse française. » Et si les débats sur la fin du monde étaient finalement une occasion de changer d’angle et d’échelle ? Et si c’était aussi un tel changement de perspective que pouvait apporter la SF avec les mondes post-apocalyptiques ?

  • Manouk Borzakian

Géographe, auteur de Géographie Zombie. Il évoque le cinéma post-apocalyptique — de La Route à Mad Max — à travers la perception moderne de nos habitats et de notre rapport aux autres.

  • Brendan McCarthy

Coscénariste de Mad Max Fury Road. Des coulisses du film et à sa portée, comment ce 4e opus renouvelle la licence Mad Max avec des thématiques écologistes, féministes, et davantage d’espoir.

Partie 2 : « notre humanité mise à l’épreuve »

En retirant toutes les structures qui forment notre société, les mondes post-apocalyptiques mettent l’humanité à nu — et donc à l’épreuve, livrant un miroir critique de notre époque. Introduction avec Elisabeth Vonarburg, écrivaine, Jannick Tai Mosholt, showrunner de The Rain, série post-apocalyptique danoise sur Netflix.

LES ENTRETIENS :

  • Mamytwink

Youtubeur, explorateur urbain, réalisateur d’un documentaire sur Tchernobyl. Il nous plonge dans sa visite de ce lieu post-apocalyptique bien réel.

  • Peng Shepherd

Romancière américaine (Le Livre de M). Comment nos liens humains pourraient-ils substituer si la société s’effondre ?

  • John Gonzalez

Directeur narratif des jeux vidéo Horizon Zero Dawn, Horizon Forbidden West. Il évoque les coulisses d’écriture de ces jeux, qui s’inscrivent dans un univers post-apocalyptique paradoxalement « optimiste et verdoyant ». 

  • Pia Guerra

Cocréatrice et dessinatrice de la BD Y le dernier homme, dont l’adaptation en série TV est prévue pour septembre 2021. Elle nous explique pourquoi, derrière son genre post-apo, ce comicbook est surtout un récit de renouveau.

PARTIE 3 : « survivre ne suffit pas »

De Station Eleven à The Last of Us, les œuvres post-apo ne décrivent pas seulement des humains qui survivent, mais des humains qui gardent de l’espoir, des envies, des passions. Introduction avec Jannick Tai Mosholt, showrunner de la série post-apocalyptique The Rain sur Netflix.

LES ENTRETIENS :

  • Alexandria Neonakis

Character artist du jeu vidéo The Last of Us Part II. Comment représenter l’humanité dans environnement post-apocalyptique ?

  • Pat Murphy

Romancière américaine (La Ville peu de temps après). Et si les contextes post-apocalyptiques étaient l’occasion de proposer de nouvelles utopies, de nouvelles formes de société, par exemple davantage basées sur les arts ? 

  • Estelle Faye

Romancière française (Un éclat de givre / Un reflet de Lune). L’écrivaine nous parle de son approche du genre post-apo, et pourquoi les arts peuvent être ce qui noue relie, ce qui perdure à toute épreuve même après un effondrement de société.

PARTIE 4 : un rapport à la nature bouleversé

Les œuvres post-apo retirent toutes les structures de la société, et, ce faisant, changent totalement notre rapport à la nature. Les discours sur l’effondrement portent eux aussi une approche différente de la nature. Comment interpréter ces nouveaux récits liés à notre environnement ? Qu’est-ce que la pandémie nous montre d’ailleurs de notre rapport actuel à la nature ? Introduction avec Sara Lewis, biologiste spécialiste de la conservation des lucioles, et Jannick Tai Mosholt, showrunner de The Rain.

LES ENTRETIENS :

  • Monika Kaup

Chercheuse en littérature américaine. Elle évoque les liens entre post-apo contemporain et l’écologie.

  • Francesca Cagnacci

Biologiste. Elle est la cocréatrice du concept scientifique d’Anthropause, désignant l’impact sur la faune de la pause des activités humaines pendant la pandémie Covid-19.

  • Stéphanie Margeth

Survivaliste.

  • Gauthier Chapelle

Cofondateur du concept de collapsologie, ingénieur agronome : il milite pour que l’entraide soit une « autre loi de la jungle », comme base d’une nouvelle société.

PARTIE 5 : « la continuité des mondes »

Des « fins du monde » ont déjà eu lieu dans l’histoire humaine, et les théories de l’effondrement ne parlent pas toujours d’un effondrement brutal, soudain, sans lendemains. Le concept même de « fin du monde » a-t-il donc un sens ? Certaines crises actuelles sont-elles des fins du monde à des échelles individuelles, collectives ? Introduction avec Patricia McAnany, historienne spécialiste de la civilisation Maya et de sa disparition.

LES ENTRETIENS :

  • Pablo Servigne

Cofondateur du concept de collapsologie.

  • Marie Bécue

Avocate, administratrice à Médecins du Monde, experte en protection des droits humains.

  • Alice Baillat

Spécialiste des migrations climatiques au sein de la Division Migration, Environnement et Changement Climatique de l’OIM.

  • Jean-Sébastien Steyer

Paléontologue. L’histoire de la planète est-elle une succession de mondes post-apocalyptiques ? La notion d’effondrement a-t-elle vraiment du sens sur le plan scientifique à de telles échelles ?

PARTIE 6 : qu’implique le renouveau ? 

Partie conclusive, en compagnie de Mary Robinette Kowal, romancière américaine.

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Interview • Jean-Claude Dunyach : le destin spatial de Lady Évangeline

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L’écrivain français de science-fiction Jean-Claude Dunyach est de retour cette année avec Trois hourras pour lady Évangeline, en librairie le 20 juin aux éditions L’Atalante. Une héroïne irritante mais héroïque, l’humanité en danger, la place des femmes dans le récit, l’avenir spatial… L’auteur nous livre le portrait de son nouvel ouvrage.

De quoi parle « Trois hourras pour lady Évangeline » ?

C’est un space opera un peu particulier, car à l’origine il y avait une novella, donc un texte d’une cinquantaine de pages, qui traitait d’une adolescente envoyée sur une planète-école. Elle se retrouvait prisonnière d’une ruche qui essayait de la transformer en reine. Cette histoire me plaisait. Le personnage aussi, bien qu’il soit absolument odieux et insupportable… Mais je trouvais que cette Évangeline avait une vraie vitalité.

À un moment donné, un univers s’est déployé tout autour. Elle est devenue une partie d’une histoire beaucoup plus large, ce qui donne un roman dans lequel l’expérience préalable d’Évangeline va lui permettre de communiquer avec une variété d’extraterrestres dont le but est d’exterminer l’humanité. Elle demeure le seul espoir d’arriver à établir un compromis. Il y a beaucoup de morts, mais on arrive à une fin… à peu près équilibrée !

Quel était le plus plaisant dans l’écriture de ce roman ?

Je me suis régalé surtout parce que la plupart des personnages sont féminins et que ce ne sont pas des Captain Marvel, mais juste des femmes qui, confrontées à un problème qui les dépasse et qui dépasse l’humanité, tentent de survivre de la meilleure façon. Et si possible d’arranger les choses !

J’ai voulu me projeter dans un espace au sein duquel cette histoire d’inégalité entre hommes et femmes n’existe plus, car l’égalité sexuelle et de perception y est présente au point que tout le monde peut s’en moquer. C’est un endroit où la sexualité est débridée, et où toutes les formes de sexualité sont placées au même plan. On ne se pose même pas la question de savoir si on est homosexuel, hétérosexuel, etc., on se demande juste « Dans quel pourcentage je suis aujourd’hui, qu’est-ce que j’ai envie de faire en ce moment avec cette personne en face ? ». Personne ne te juge sur le fait que tu sois un homme ou une femme. Cela me permet de jouer avec les archétypes et de dire que ces archétypes ne servent à rien.

Je crois que toute société qui se développera dans l’espace aura réglé son problème de rapport hommes-femmes, car sinon nous sommes coincés.

Lady Évangeline semble être un peu comme Cersei dans Game of Thrones : elle est méchante, mais on adore la détester. Comment opère ce type de charme dans un récit ?

Évangeline n’est pas quelqu’un de mauvais par essence. Elle est juste une adolescente insupportable de 16 ans (on sait tous ce que c’est !). Mais à un moment donné elle est face à une situation où sa survie est confrontée à des choix inacceptables. Elle fait la seule chose qu’elle peut faire : s’en tirer. J’aime les gens qui survivent, au-delà de la morale, au-delà de toute forme de respect de soi en se disant « Tant pis pour cette bataille, je survivrai pour faire la prochaine ». C’est ce qu’elle fait.

On dirait une forme de récit initiatique…

Pas totalement. Ce n’est pas forcément un récit de passage à l’âge adulte, mais surtout un récit sur le passage à un autre niveau de conscience de soi. On cesse d’être une gamine égocentrique et insupportable, avec tous les malaises que ça peut comporter, pour devenir quelqu’un qui s’assume.

Un développement vers l’espace est-il le futur inéluctable de notre société ?

Je l’espèce, car si on ne le fait pas, cela veut dire que l’on va rester sur une planète dont on va progressivement épuiser les ressources. Donc je me dis comme les Américains, « the only way is up », la seule façon c’est de regarder vers le ciel.

La science-fiction incarne quel type de message concernant ce futur spatial ? Optimiste, pessimiste ?

À partir du moment où l’humanité que je décris est dans l’espace, cela prouve qu’elle a survécu. Donc c’est un projet optimiste. Et là, en plus, elle est confrontée à une menace terrifiante à laquelle elle survit malgré tout.

La science-fiction n’est pas vocation à être optimiste ou pessimiste, elle a pour vocation de regarder loin et de dire « je vous emmène là-bas », pour voir quels sont les chemins que l’on a pris pour y arriver, et quelles conséquences cela peut avoir.

Puisque tout est parti d’une novella pour donner un roman, l’univers de Lady Évangeline va-t-il s’étendre encore au-delà de cet ouvrage ?

Non, nous sommes arrivés au bout de l’histoire. Que le personnage revienne quelques années plus tard, je ne sais pas. Je souhaite une longue vie à Évangeline. Ce qu’elle peut devenir m’intéresse. Un jour, peut-être qu’il y aura une vieille Dame Évangeline qui viendra m’expliquer ce qu’elle a vécu, et à ce moment-là j’écrirai un autre livre. Mais pour l’instant, ce n’est pas le cas.

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